domingo, 28 de agosto de 2016

Nuno Na Bian exige la démission du chef de l’Etat et la convocation des élections générales.   
Le leader de APU –PDGB (Assemblée du Peuple Uni- Parti Démocratique  de  Guinée-Bissau exige à ce que le chef de l’Etat, en l’occurrence, José Mário Vaz  dissolve illico le parlement  , qu’il démissionne de son poste et qu’il convoque les élections générales afin de mettre un terme a la crise politique que le pays traverse depuis  presqu’un an.
Lors d’une conférence  de presse tenue samedi à Bissau , Nuno Gomes Nabian met en cause le chef de l’Etat dans des actes illicites et honteux, tels que  l’atterrissage d’un avion en provenance d’Arabie Saoudite . Selon lui, les deux valises que transportait l’avion ont aussitôt été emmenées au palais présidentiel. Par conséquent, Nuno Na Bian,  est d’avis  que ces deux valises ne devraient avoir une seule destination,  à savoir, le trésor public, mais pas la présidence de la république . 
Nuno Na Bian est même allé pus loin jusqu’à affirmer que le chef de l’Etat a perdu le moral de diriger ce peuple , tout comme d’ailleurs la crédibilité au sein de la communauté internationale.
Le candidat malheureux aux dernières élections présidentielles de 2014 soutient que le président José Mario Vaz  est en train de promouvoir une politique machiavélique afin de diviser le peuple bissau-guinéen. Pour pallier à cette crise de leadership que le pays traverse, Nuno Na Bian préconise la formation d’un gouvernement d’union  nationale,  le temps que cette législature prenne fin.
Qui plus est, dans un document de 25 pages ,  Nuno Gomes Na Bian accuse José Mário Vaz  d’avoir l’intention de dissoudre le parlement dès que le programme politique du gouvernement Baciro Dja et le budget de l’Etat seront approuvés par le parlement ; ceci dans le but de faire main basse sur les instances dirigeantes du PAIGC en écartant ses principaux dirigeants tels que Domingos Simões Pereira .

Mais encore faut-il signaler que  José Mario Vaz est vivement décrié par des partis politiques de l’opposition  avec siège au parlement tels que l’Union pour le Changement  (UM).   Au quartier général du PAIGC , le samedi  27 août,  Agnello Regalla, leader de l’UM  est monté au créneau à l’occasion  d’une réunion concernant  la confiscation du bois , il y a plusieurs mois par le gouvernement d’alors de Domingos Simões Pereira .
Le leader de l’Union pour le Changement a  saisi l’occasion pour déclarer qu’il ne comprend pas les motifs pour lesquels un organe de souveraineté tel que la présidence de la République puisse opter pour une  solution radicale sans pour autant tenir compte de la tentative de règlement du différend menée par la Commission Interministérielle créée à cet effet.
Le leader de l’UM  a indiqué que l’affaire a bien été expliquée légalement par  la Cellule Juridique et du Contentieux.  Ce qui  d’ailleurs, remet en cause l’intérêt national et les recommandations faites par ladite Commission.  
A signaler que le Chef de l’Etat avait déjà donné l’ordre de rendre le bois confisqué aux hommes d’affaires qui vont payer les taxes d’exportation.
Le bois bissau-guinéen, en particulier, le bois de veine (pau de sangue) est prisé en Chine . Le m3 vaut 100 USD. 
Plus  de 100 mille troncs de bois ont été confisqués par le gouvernement déchu de  Domingos Simões Pereira. Ce qui avait été jugé injuste par les producteurs de bois qui disent être munis de licences émises par l’Etat. Licences les autorisant à couper les arbres.

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