DSP AFFIRME QUE
LE FORMAT DU GOVERNEMENT POUR LA CELEBRATION DU 24 SEPTEMBRE NE CONTRIBUE GUERE
À LA MISE EN OEUVRE DE L’ACCORD POUR LA SORTIE DE CRISE EN GUINEE-BISAU.
Le PAIGC, parti qui a mené la
lutte de libération nationale de la Guinée-Bissau, était absent lors de la
cérémonie de commémoration du 43 eme anniversaire de l’indépendance du
pays ; ce qui illustre la tension politique qui prévaut dans le pays. "Nous sommes tous surpris de la
détermination du gouvernement " du fait que "plus personne ne pouvait s’exprimer à
l’exception du chef de l’Etat " José Mário Vaz, a souligné le leader du
PAIGC, Domingos Simões Pereira.
L’indépendance "a été proclamée par l’Assemblée
Nationale Populaire (ANP)". Qui plus est, le leader du PAIGC est d’avis "dans une certaine
mesure il est illégal " que ni le président du parlement , ni les partis
politiques , ne soient autorisés à s’adresser à la nation , comme d’habitude
lors de la cérémonie qui s’est tenue devant la mairie de Bissau. Interrogé
par les journalistes , le Premier Ministre , Baciro Djá, s’est abstenu de tout
commentaire à ce sujet. DSP a déclaré que cet incident "ne va en aucune façon contribuer"
à la mise en œuvre de l’accord pour la sortie de crise .
Le PAIGC a remporté les élections
générales de 2014, mais le chef de l’Etat,
José Mário Vaz, a démis de leurs fonctions deux gouvernements pour
investir un autre gouvernement composé des 15 députés frondeurs du PAIGC et les
militants d’autres formations politiques .Les clivages politiques ont bloqué le
parlement et le pays se retrouva, dès lors, dans une impasse politique, une
voie sans issue, sans programme du gouvernement, ni budget de l’Etat ; Cet état de fait a
conduit, de façon inexorable, à la suspension de l’appui financier des
partenaires de développement.
Lors de la cérémonie
d’aujourd’hui, le Chef de l’Etat Jose Mario Vaz
a prononcé son discours, sans pour autant, faire mention de l’absence du
président de l’Assemblée Nationale
(Seconde personnalité de l’Etat) et du PAIGC. Toutefois, il a tenu à
lancer un vibrant appel à ses concitoyens afin de renouer le fil du dialogue et
de faire fi de tout ce qui oppose les formations politiques , notamment,
l’incident de ce samedi .
L’accord proposé par la CEDEAO
"ne saurait être une panacée ", mais plutôt "un jalon posé pour
l’apaisement et la stabilité jusqu’à la
fin de la présente législature ", a ajouté le chef de l’Etat .
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