Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations
Unies en Guinée-Bissau, en l’occurrence, Modibo Touré, a exhorté mardi 13
septembre les hommes politiques du pays à procéder immédiatement à la mise en œuvre, le plus rapidement possible,
de l’accord signé samedi dernier en vue de mettre un terme à la crise politico-institutionnelle qui prévaut
dans le pays depuis belle lurette déjà.
Concernant la signature du document il a souligné qu’elle
constitue "un jalon posé dans la recherche de la stabilité du pays".
Il a, par ailleurs, saisi cette occasion pour exhorter les acteurs politiques bissau-guinéens
à prendre "des mesures promptes et cruciales" à la mise en œuvre des
propositions de la CEDEAO.
L’accord en question a été signé par différents
protagonistes politiques bissau-guinéens samedi dernier, lors d’une visite des chefs d’Etats guinéen
de Conakry et sierra-léonais, en l’occurrence, Alpha Condé et Ernest Koroma, dépêchés
par la CEDEAO pour la recherche d’une sortie de crise dans le pays d’Amilcar
Cabral .
Touré a, toutefois, mis l’accent sur l’identification des
différents objectifs visés dans le but de “restaurer la stabilité pour les deux
années qui restent à la 9eme législature " qui prend fin en 2018.
A cet effet, le Représentant Spécial du Secrétaire Général
des Nations Unies met en relief les engagements pris en vue de renouer le
dialogue rompu entre les parties, de former un gouvernement d’union nationale,
de procéder à une révision de la constitution, des lois électorales , mais
aussi a la reforme de l’administration territoriale.
Il a été notamment question du renforcement du secteur
judiciaire , de la réforme des secteurs de défense et de sécurité , tout comme
du retrait de la force d’attente de la CEDEAO, ECOMIB, dans les six mois à venir
et ce après la formation d’un contingent bissau-guinéens pour assurer le relai",
ajoute la note de presse.
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