Dans un front commun, le Parti de la Rénovation Sociale (PRS) et les quinze députés frondeurs du PAIGC ont
jeté un pave dans la mare, ce jour lundi 5 septembre à Bissau. “Désormais, nous
n’allons plus jamais accepter que l’intérêt national soit relégué au second
plan au profit des hommes politiques véreux qui violent la constitution et les
lois fondamentaux en vigueur dans le pays” ont-ils souligné lors d’une
conférence de presse ;
Ceci en guise de protestation contre ce qu’ils appellent communément
“blocage parlementaire”. Ils sont en tout 56 députés, à savoir, 41 du PRS
ajoutés aux 15 députés frondeurs du PAIGC qui affirment de mettre en œuvre tous
les mécanismes légaux afin de sauver l’ANP. Le parlement qui, a leur avis, se
trouve sous l’égide d’un groupe mu par le gain et les intérêts malveillants.
Nous allons, expliquent-ils, restaurer la dignité et la bonne réputation qui
ont toujours caractérisées cet organe de souveraineté.
Les quinze députés frondeurs accusent le président du parlement qui “pour
des raisons liées à son programme personnel n’ayant rien à voir avec les
intérêts suprêmes de tout un peuple, est en train de violer de façon
systématique ses droits constitutionnels et parlementaires en refusant de
convoquer une session extraordinaire de l’ANP”. Ce qui pourrait, selon les
députés frondeurs, mener à la destitution du député Cipriano Cassamá, actuel président
du parlement, en vertu de l’article 15 du Statut des députés.
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