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LES BISSAU-GUINEENS SONT EN TRAIN DE VIVRE UNE SEQUESTRATION DELIBEREE DE LA DEMOCRATIE

Le président du Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée-Bissau et des îles du Cap-Vert (PAIGC) a affirmé samedi 3 septembre à  Bissau que la “Guinée-Bissau est en train de vivre une situation de menace des libertés fondamentales, de séquestration délibérée de la démocratie, tout autant que des principes de l’Etat de droit démocratique ”

Domingos Simões Pereira (DSP) s’adressait ainsi à la presse dès son retour au pays en provenance de Luanda ou il a pris part au 7º Congrès du MPLA, mais,  en particulier,  de son périple à l’étranger ou il a passé environ deux mois pour s’occuper des affaires concernant directement le parti d’Amilcar Cabral.

“Je suis de retour, plus que jamais préparé à poursuivre la bataille qui consiste à redorer l’image du PAIGC ” a-t-il soutenu.

Simões Pereira a, d’autre part, affirmé que lors de son séjour  à l’étranger avec son homologue du MPLA , il ont passé en revue les relations de coopération entre les partis. Au Portugal, il a aussi  tenu des rencontres qui s’inscrivent dans le cadre de la politique et de son parti.  

S’agissant de la récente évaluation du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la Guinée-Bissau, DSP a mis l’accent sur le fait qu’il faut absolument reconnaître que son pays se trouve en ce moment exposé à  des risques majeurs . “ Il n’est pas question de se vexer du fait de l’évaluation faite par les Nations Unies. Bien au contraire, il faut seulement être capables de reconnaître que notre société , notre pays se trouve confronté à des risques majeurs. C’est pourquoi, nous allons consacrer le mois de septembre qui est celui de l’indépendance à la réflexion dédiée à la liberté , à l’Etat de droit , au développement; c’est cela même qui constitue la préoccupation  des bissau-guinéens ”

DSP promet que le PAIGC va continuer à travailler en se focalisant sur l’objectif de redorer l’image et la bonne réputation du pays. “ Mais nous savons pertinemment que la bonne réputation va de pair avec la réalité de la situation qui prévaut dans le pays.