quinta-feira, 8 de setembro de 2016

L’UNION POUR LE CHANGEMENT (UM) PRECONISE LA DEMISSION DU GOUVERNEMENT ET LA RESTITUTION DU POUVOIR AU PAIGC  
L’Union Pour le Changement (UM) soutient lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 8 septembre à Bissau qu’il faut absolument démettre l’actuel gouvernement d’initiative présidentielle qui est, au demeurant, inconstitutionnel et restituer le pouvoir au PAIGC. Le Parti d’Amilcar Cabral était sorti vainqueur des dernières élections législatives avec une majorité absolue dans le cadre d’un accord parlementaire. Accord qui revient d’ailleurs constamment dans la déclaration politique du parti en vue de trouver une sortie à la crise que traverse le pays.
Le leader de l’UM a saisi cette occasion pour affirmer qu’il s’agit là d’un coup d’Etat institutionnel fomenté de toutes pièces par les manœuvres dilatoires des hommes politiques véreux de ce pays. L’UM exhorte le chef de l’Etat , José Mario Vaz à se joindre à cette initiative du dialogue au nom des intérêts supérieurs de la nation qu’il a juré de défendre, en faisant usage de sa magistrature d’influence auprès des forces politiques en question.
Agnelo Regala préconise l’instauration d’un pacte parlementaire définissant les engagements de tous les acteurs impliqués dans le processus, y compris la présidence de la République. Un pacte qui sera signé  en présence des Chefs d’Etats désignés par la CEDEAO afin de faciliter la recherche de solution stable et durable dans la présente législature, de procéder à la révision de la Constitution de la République et des lois afférents au processus électoral, d’identifier et d’élucider les points faisant l’objet d’interprétations douteuses .
Le leader de l’UM (Union pour le Changement) a , par ailleurs, affirmé que, outre le fait d’accepter la proposition de la CEDEAO, le chef de l’Etat Jose Mario Vaz doit immédiatement agir en vertu de la constitution de la République  en procédant purement et simplement à la dissolution du parlement et à la convocation des élections législatives anticipées dont la date sera fixée de commun accord avec les partis politiques du pays et les partenaires de développement. 

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